Si quelques artisans cadreurs français ont abandonné le titane pour une question de coût, le titane « made in France » existe toujours mais peut-il réussir à concurrencer les titanes américains, italien et industriels ? Voyons donc les raisons d’un possible retour en grâce d’un matériau réputé noble et luxueux dans la sphère cycliste hexagonale.

Le titane est presque éternel et passe les modes sans se soucier de l’avenir. Il a connu l’époque de l’acier, s’est vu concurrencer par l’aluminium dans les années 90, et a été étouffé par la déferlante du carbone au début des années 2000. Pourtant, le titane fait toujours parler de lui, toujours avec la même image quasi indissociable : le titane, c’est beau mais c’est cher ! Mais il fait encore dilater les pupilles des cyclistes avertis. Vous imaginez bien, un cadre au matériau inaltérable dans le temps, inoxydable, et aux propriétés mécaniques – le confort – que le marketing tente d’attribuer aujourd’hui au carbone (lire TOPVéLO n°223, pages 40 à 47). Le titane, lui n’a pas beaucoup changé depuis ces vingt dernières années. On ne dit plus de lui qu’il est trop mou, pas assez rigide car au fil des années, la sélection et le choix des matériaux s’est affiné. Et cette sélection des meilleurs produits s’est faite grâce à la connaissance et l’expérience des hommes de l’art, les artisans cadreurs.

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