Cette réflexion n’a pas la prétention de se substituer à la Médecine, mais simplement de livrer des témoignages vécus pour aider ceux qui se retrouvent, ou se retrouveront un jour, confrontés à cette sinistre maladie. Et démontrer, par l’exemple, comment le vélo peut être bénéfique pour améliorer l’état d’un sujet atteint par la maladie de Parkinson.

Comme “A.X.” qui a travaillé plus de quinze ans dans la presse cycliste spécialisée en a été atteint voici trois ans. Alors qu’il pratiquait encore les épreuves cyclosportives, il s’est rapidement trouvé condamné à marcher avec une canne et à réduire ses activités. À l’effondrement physique, s’était ajouté un brutal effondrement psychologique. Mais par son passé professionnel (formation en psychomotricité), A.X. a pu analyser et comprendre le « contrôle corporel » qu’il convient de remettre en place pour compenser les « déficits chroniques » inhérents à la maladie.

Réagir vite

La maladie de Parkinson est une maladie neurologique dégénérative, qui affecte le système nerveux central avec un déséquilibre neuromoteur qui évolue irrémédiablement. Mais qu’il est possible de ralentir, voire même en conservant l’essentiel de son potentiel physique, par des exercices “équilibrés” et parfaitement “symétriques”.
Les premiers symptômes sont les tremblements d’un ou plusieurs membres qui, selon les neurologues, ne sont pas la manifestation la plus grave. La destruction de cellules cérébrales spécifiques entraîne également le ralentissement du mouvement, une altération de la synchronisation gestuelle, des douleurs et contractions articulaires qui handicapent la marche, en perturbant notamment l’appui des pieds. Le corps se replie sur lui-même avec la réduction de l’amplitude respiratoire. Donc un déficit d’oxygénation qui, ajouté aux douleurs persistantes, diminue le potentiel énergétique. Les efforts deviennent de plus en plus pénibles et le “gestuel” perd sa précision. De pire en pire, au fil du temps…

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Sans réactions psychologiques et physiques salutaires, l’état ne peut que se dégrader rapidement. Il faut donc lutter dès les premiers diagnostics contre cette inévitable déchéance. L’expérience prouve que c’est possible à condition de le vouloir, et de rejeter certains remèdes qui contribuent à l’affaiblissement du système neuromoteur. À ce niveau, un dialogue ouvert est indispensable avec le médecin dont l’action se limite aux médications. Afin d’associer des actions psychiques et physiques personnalisées que l’on pourra éventuellement compléter par un suivi d’ostéopathie et de kinésithérapie.

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